Programmation scolaire de mars 2024 à Toulouse et en région

 

Films programmés à Toulouse et en région en séance scolaire pendant Cinélatino, 35èmes Rencontres de Toulouse :

 

FICTION

DOCUMENTAIRES

Courts-métrages

Films projetés en présence d'invité.e.s - sous réserve de confirmation

FICTION

 Tótem


Lila Avilés [Mexique, 2023, 1h35, VOSTFR]                                                                                                                                          

De la 4ème à la terminale

Matières concernées : Espagnol - Philosophie - Français

Axes thématiques : L’individuel face au collectif - Relations intrafamiliales - Le deuil

 

Sol, sept ans, passe la journée dans la maison familiale où se prépare une fête pour son père. Au fur et à mesure que ses tantes et cousin·es arrivent, le chaos s’installe. La façon dont chacun réagit à la situation qui pèse sur cette maison abîme les liens familiaux. Sol comprend peu à peu que son monde pourrait connaître un changement radical.

Pour son second film Tótem, la réalisatrice Lila Avilés explore avec finesse les thématiques de la mort et du deuil, à travers le regard de la famille. C’est avec une grande justesse qu’elle met à l’image les relations familiales, de plus en plus fragiles à l’approche de la fête. Chaque personnage évolue dans cette maison qui les regroupe et tente, d’une façon qui lui est propre, de se préparer à une perte inévitable. Avec cette idée de fête, la réalisatrice porte sur le sujet de la mort un regard mexicain, où la coutume veut que l’on célèbre le défunt. Malgré tout, sous les préparatifs se dessine une réalité plus sombre qui affecte tous les personnages. Les tensions naissent et impactent les membres de la famille, faisant osciller la narration entre l’unité familiale et le chaos.
Image ©Limerencia Films

 

Accompagnements pédagogiques :

 

Mes frères rêvent éveillés 


De Claudia Huaiquimilla [Chili, 2021, 1h20, VOSTFR]
Titre original : Mis hermanos sueñan despiertos

Film lycée - De la seconde à la terminale 

Matières concernées : Espagnol - EMC- Français - Philosophie

Axes thématiques : Le village, le quartier, la ville - Représentation de soi et rapport à autrui – Espace privé et espace public – Art et pouvoir -  Fictions et réalités

 

Deux frères, Ángel (17 ans) et Franco (14 ans), séjournent dans une prison pour mineurs en attendant le jugement de leur affaire. Malgré l'hostilité du lieu, ils nouent des liens avec d'autres jeunes et passent leurs journées à rêver de ce qu'ils feront lorsqu'ils seront libérés. L'arrivée de Jaime (17 ans) chamboule leurs habitudes et crée de nouveaux imaginaires, notamment celui de s'échapper par une émeute. Ode à la fraternité malgré les difficultés, c’est l’histoire d’une jeunesse où la rébellion apparaît comme la seule issue. Inspiré de faits réels survenus dans le sud du Chili.

Réalisatrice d’origine Mapuche, Claudia Huaiquimilla s’engage pour la résistance de son peuple et prend à bras le corps les questions politiques de son pays. À l’instar de son premier film, Mala Junta (2016), elle filme des jeunes déchus aux rêves brisés. Comme une sorte de suite, on y retrouve Andrew Bargsted mais aussi des acteurs non professionnels côtoyant des stars du cinéma chilien comme Paulina Garcia.
Pour l’anecdote, ce sont les séances scolaires de Mala Junta à Cinélatino qui ont donné l’envie à Claudia Huaiquimilla de montrer ses films aux jeunes de son pays, notamment en organisant des projections en milieu carcéral. C’est de là que germe l’idée du film.
Tiré d’une histoire vraie, Mis hermanos sueñan despiertos est donc une fiction qui s’inspire du terrain. Documentée mais pas documentaire. Un vrai moment de cinéma dans toute sa puissance, avec une mise en scène poétique, immersive dans un presque huis clos qui tient en haleine pendant tout le film. 

 

Accompagnements pédagogiques :

 

No nos moveran


De Pierre Saint-Martin Castellanos [Mexique, 2022, 2h]

Collège & Lycée – à partir de la 4ème

Matières concernées : Espagnol – EMC – Français – Philosophie - Histoire-géographie

Axes thématiques : Relations intrafamiliales - Mémoire - Le passé dans le présent - Le deuil - La vengeance

 

Socorro (67 ans), avocate obstinée, est obsédée par l’idée de retrouver le soldat qui a tué son frère lors du massacre des étudiants en 1968 dans le quartier de Tlatelolco, Mexique. Ce désir de justice masque une vieille culpabilité qui l’a éloignée de sa sœur Esperanza (70 ans) et de son fils Jorge (45 ans). Après des décennies de recherche, une nouvelle piste la rapproche du soldat. Elle fomente alors un absurde plan de vengeance qui met en danger son patrimoine, sa famille et sa propre vie.No nos moveran, premier long-métrage du réalisateur, est une fiction poignante construite à partir de véritables faits historiques. Le film est porté par l’actrice Luisa Huertas qui incarne Socorro, un personnage principal complexe et affirmé. Rongée par la colère et le poids de la perte de son frère, celle-ci ne recule devant rien, pas même une santé inquiétante, pour mener à bien cette vengeance obsessionnelle.

No nos moveran, premier long-métrage du réalisateur, est une fiction poignante construite à partir de véritables faits historiques. Le film est porté par l’actrice Luisa Huertas qui incarne Socorro, un personnage principal complexe et affirmé. Rongée par la colère et le poids de la perte de son frère, celle-ci ne recule devant rien, pas même une santé inquiétante, pour mener à bien cette vengeance obsessionnelle.

L’histoire nous emmène avec tension à passer des rires aux larmes, et à suivre avec suspense l’enquête menée par Socorro. La caméra nous place au cœur de l’intime, dans ses relations familiales avec sa sœur, son fils et sa belle-fille nous montrant un personnage sous ses plus belles qualités comme sous ses aspects les plus sombres.

 

Levante


De Lillah Halla [Brésil, 2023, 1h32]

Lycée - à partir de la seconde 

Matières concernées : Français - Portugais/Espagnol - EMC - Philosophie - EPS - Histoire-géographie

Axes thématiques : Communautés queer/LGBTQIA+ - Avortement - Droits des femmes - Sport - Société et politique - Relations intrafamiliales - Relations amicales - L’individuel face au collectif

 

Sofia (17 ans), joueuse de volley-ball prometteuse, apprend qu’elle est enceinte la veille d’un match qui pourrait sceller son destin. Ne voulant pas de cette grossesse, elle tente de se faire avorter illégalement et se retrouve la cible d’un groupe religieux bien décidé à l’en empêcher. C’est avec le soutien de ses ami·es qu’elle se lance dans un combat pour la liberté de choisir son avenir.

Avec son premier long-métrage Levante, Lillah Halla aborde plusieurs sujets controversés au Brésil. Elle place ses personnages dans une équipe de volleyball queer, inclusive, à l’image du casting du film. La portée politique du film rend compte de l’état du pays et propose une exploration convaincante du système conservateur et liberticide de l’ex-président Bolsonaro. Elle nous rappelle que l’avortement a toujours été une question difficile, qui n’a jamais vraiment été considérée comme un sujet de politique publique (la place importante de l’Église dans la société empêchant sa véritable considération).

L’actrice principale, Ayomi Domenica, incarne son rôle avec justesse et parvient à nous faire ressentir la détresse de cette adolescente. Et malgré la gravité de la situation, le film est d’une énergie revigorante. La solidarité et l’importance des liens sont mis à l’honneur. Les liens familiaux à travers la figure d’un père d’abord en colère contre sa fille qui finit par combattre ses inquiétudes pour l’accompagner et la soutenir dans cette épreuve. Mais aussi et surtout les liens amicaux au sein de cette équipe de volley dont l’entraide est admirable. Le sport en lui-même devient synonyme de lutte. Comme pour un match, les joueuses se démènent pour trouver des stratégies qui feront gagner à Sofia le droit à la liberté. Levante est ainsi une ode à la résistance et à la sororité.

 

Accompagnements pédagogiques : 

 

chili 1976


De Manuela Martelli [Chili, 2022, 1h38]

Collège & Lycée - de la 4ème à la terminale 

Matières concernées : Espagnol - Histoire-géographie - EMC - Philisophie

Axes thématiques : Dictature - Fiction et réalité - Société et politique - Territoire et mémoire - Identités et échanges - Le public et l’intime

 

Pendant la dictature de Pinochet, la vie de la bourgeoise Carmen (très belle performance d’Aline Küppenheim qui incarne ce personnage) est soudain troublée par une demande du curé : il faut en secret soigner un jeune blessé. Entre les apparences lisses en famille dans la maison de vacances et ce travail clandestin très risqué, la cinéaste Manuela Martelli développe toutes les nuances de l’angoisse et de la maîtrise de soi.

Le film nous place trois ans après le coup d'État de Pinochet dans un climat de terreur instauré par la dictature; le choix de l’année n’étant pas anodin puisqu’elle a été considérée comme l’une des plus répressives de la dictature militaire chilienne. Rapidement, deux réalités se confondent et se confrontent, celle de la vie bourgeoise et tranquille que mène Carmen auprès de sa famille et celle d’un révolutionnaire blessé hébergé en secret par un prêtre. Entre la réduction au silence et la confidentialité, les menaces d’arrestation et de torture, le couvre-feux, la propagande et la méfiance, le film rappelle ce qu’était le Chili de Pinochet pour les classes moyennes et supérieures.

La bande son, composée par la musicienne expérimentale Mariá Portugal, sert à merveille cette ambiance pesante et parvient à créer une tension quasi permanente. Au fur et à mesure que l’on progresse dans le récit et que Carmen affirme sa position de résistante, la mise en scène restitue l’état de stress et d’inquiétude dans lequel cette femme du quotidien se retrouve. Si Carmen agit d’abord par charité chrétienne, elle s’inscrit silencieusement dans un refus du régime. C’est cet engagement discret qui fait aussi la valeur de ce premier long métrage de Manuela Martelli. Chili 1976 est une fiction qui puise dans les non-dits de l’histoire familiale de la réalisatrice et s’inspire d’ailleurs pour son personnage principal de la grand-mère maternelle.

 

Accompagnements pédagogiques : 

 

Sublime


De Mariano Biasin [Argentine, 2022, 1h40]

Collège & Lycée - de la 6ème à la terminale

Matières concernées : Espagnol - Musique - EMC - Philisophie

Axes thématiques : Communautés queer/LGBTQIA+ - Adolescence - Relations amicales et amoureuses - L’individuel face au collectif - L’expression de soi

 

Manuel vit une adolescence plutôt heureuse et s'épanouit pleinement à la guitare en composant des chansons pour son groupe d'amis. Il découvre peu à peu dans ses relations amoureuses que son cœur le conduit irrésistiblement auprès de son plus proche ami. Sur la base d'une chronique adolescente, Mariano Biasin propose avec douceur et humilité une histoire de construction lumineuse et déterminante au seuil de l'âge dit adulte.

Premier long métrage argentin de Mariano Biasin, auparavant assistant réalisateur réputé, Sublime séduit par sa douceur, sa luminosité et son message positif pour la jeunesse.
L’image restitue magnifiquement ce climat de sérénité, baigné de soleil et adouci par l’éclat de la mer, d’ailleurs très présente à l’écran comme espace de respiration. Un tel cadre ne peut que favoriser l’éclosion des sentiments.
Nous évoluons donc dans ce film au rythme du personnage principal dès lors qu’il comprend qu’il est amoureux de son meilleur ami, une révélation qui va le bouleverser. Heureusement, il peut compter sur la bienveillance de son entourage et de sa famille qui vont l’aider à s’épanouir.

L’exploration de son intimité est aussi rythmée par sa passion : la musique. Les répétitions de son groupe et l’écriture des chansons entraînent aussi bien le spectateur qu’elles viennent le questionner. Sublime est un film simple et délicat sur la déclaration d'amour et un encouragement adressé à tout·e·s les adolescent.es prêt.e.s à s'affirmer!

 

Accompagnement pédagogique : 

 

DOCUMENTAIRES

They shot the piano player


De Fernando Trueba et Javier Mariscal [Argentine, Brésil, Espagne, France, Portugal, Pays-Bas, 2023, 1h44]

De la 4ème à la Terminale

Matières concernées : Musique - Histoire-géographie - Français - Espagnol - Anglais

Axes thématiques : La bossa-nova - Le jazz - Territoire et mémoire - Cultures et identités

 

Un journaliste de musique new-yorkais mène l’enquête sur la disparition, en 1976, à la veille du coup d'État en Argentine, de Francisco Tenório Jr, pianiste brésilien virtuose. Tout en célébrant le jazz et la Bossa Nova, le film capture une période éphémère de liberté créatrice, à un tournant de l’histoire de l'Amérique latine dans les années 1960 et 1970, juste avant que le continent ne sombre dans des régimes totalitaires.

Sous ses allures de fiction, They shot the piano player est une véritable enquête documentaire. L’animation, qu’il n’est pas commun de voir associée à ce genre, nous plonge dans une ambiance tantôt chaleureuse, tantôt sous tension.
L'histoire est racontée exclusivement à travers les témoignages enregistrés de personnes qui ont rencontré Tenório. C’est une reconstitution minutieuse et approfondie des évènements. Avec le personnage principal, nous partons à la recherche d’indices et tentons avec haleine de recoller les morceaux.
La bande sonore, elle, nous fait voyager à travers les mélodies jazzy de l’époque et des voix qui ont marqué l’histoire.
Image ©Les films d'ici

 

Accompagnements pédagogiques :

 

Dieu est une femme


De Andrés Peyrot [Panama / Suisse, 2023, 1h27]

De la 4ème à la Terminale

Matières concernées : Espagnol – EMC – Français – Philosophie - Histoire-géographie

Axes thématiques : Identité - Territoire et mémoire - Le passé dans le présent - Penser les futurs possibles - La représentation

 

En 1975, Pierre Gaisseau, documentariste français, se rend au Panama afin de réaliser un film sur la communauté des Kunas. Il y filmera les habitant·es et leurs traditions, toutes réservées aux femmes de l’île. 50 ans plus tard, les Kunas attendent toujours de découvrir le film censé les représenter. Un jour, une copie cachée est retrouvée à Paris. Restauré, le film peut enfin être montré aux Kunas, qui pour l’occasion réunissent toute leur communauté afin de partager ce moment tant attendu. 

Dieu est une femme apporte un nouveau regard sur la communauté Kuna en sortant des schémas colonialistes. En 1975, Gaisseau donnait son point de vue occidental sur un monde qu’il dépeignait comme exotique.
Cette fois-ci, Andrés Peyrot laisse la parole aux Kunas qui se réapproprient ainsi leur histoire et leur identité. C’est avec beaucoup d’émotions que les personnes âgées d’Ustupu revoient celles qu’elles étaient il y a 50 ans et la vie sur l’île à cette époque. Un retour dans le temps qui leur rappelle l’importance de protéger leur culture.
Dieu est une femme aborde la question des représentations, l’image que l’on a de soi, celle que l’on souhaite renvoyer et celle que les autres ont de nous.
Image ©Pyramide

 

Accompagnements pédagogiques :

 

 

COURTS-MÉTRAGES

Petites histoires d'Amérique latine - Volume 5 - à toulouse et en région


Niveau 6ème, 5ème

Matières concernées : espagnol, histoire-géographie, EMC, français, arts plastiques

 

Petites histoires d’Amérique latine 5, ce sont cinq courts-métrages pour poursuivre l’exploration du continent, du Mexique à l’Argentine en passant par le Pérou et la Colombie. Cinq récits différents portés par la peinture, l’animation en volume, le stop-motion ou encore le film documentaire. C’est un voyage immersif au vent révolutionnaire qui nous emmène sur la lune, sur un terrain de sport, qu’il soit goudronné ou matelassé, et le long des affluents de l’Amazone. Un programme diversifié qui nous rappelle la beauté de notre Terre et l'importance de l'art comme force libératrice.

 

Téléchargez ici le dossier pédagogique des Petites histoire d'Amérique Latine - Volume 5 !


Cascarita

 

de Jim Barrera (Mexique, 2019, 4’, sans paroles)

Quand les jouets s'animent pour une partie de football, lequel aura le plus de batterie pour gagner ? Ce n'est peut-être pas celui que l'on croit...

 

 


Ramón

 

de Natalia Bernal Castillo (Colombie/Mexique, 2020, 7’10, VOSTFR)

Après des mois d'entraînements , c'est l'heure de participer au chapionnat national. Cette compétition sera l'occasion de découvrir ce qui se cache derrière chaque rencontre, peu importe la victoire ou la défaite.

 

 

Y así Aparecieron los rios

 

de Miguel Araoz Cartagena (Pérou, 2019, 3'16, VOSTFR)

Ce conte péruvien nous embarque dans une histoire poétique et vivifiante où l'animation donne vie au récit des anciens, apportant ainsi vie et couleur aux paysages. 

 

 

 

Ailín en la luna

 

de Claudia Ruiz (Argentine, 2018, 5’, VOSTFR)

Après l'école, on a qu'une envie, s'amuser ! Mais entre les nombreuses tâches du quotidien et la fatigue, la dispute n'ets pas loin. Heureusement, il existe un ingrédient essentiel à la réconciliation : l'amour. 

 

 

El trompetista

 

de Raúl Robín Morales Reyes (Mexique, 2014, 10', sans paroles)

Dans un lieu où la vie est réglée come du papier à musique, un personnage découvre son pouvoir créateur à travers l'expression colorée de son imagination. 

 

 

 

 

Les collégiens et primaires programment


Ce projet propose à une classe de 5e et une classe CM1 du collège Jean-Pierre Vernant et de l'école Canta Lauseta de Villeneuve Tolosane de devenir programmateurs pour Cinélatino. En amont du festival, plusieurs interventions sont consacrées à visionner des courts-métrages et en parler. Avec l’aide des intervenantes cinéma Marie Descharles et Pauline Lebellenger, l’idée est d’apprendre à mieux lire les images, à construire un point de vue et à exprimer des émotions à leur égard.

Comme dans un comité de programmation, les élèves doivent ensuite se mettre d’accord collectivement pour faire leur sélection et élaborer leur programme de courts-métrages. Enfin, pendant le festival, à la Cinémathèque de Toulouse, leur programmation sera présentée en public la semaine du lundi 18 mars au vendredi 22 mars 2024.
Les élèves présentent la séance et animent les échanges avec le public. Nous invitons donc d’autres établissements scolaires à participer à cette séance gratuite.

 

 

 

Les détails de leur programmation


Leur sélection sera présentée début mars. 

 

La programmation du Collège Jean Pierre Vernant et de l'école Canta Lauseta aura lieu à la Cinémathèque, la semaine du lundi 18 mars au vendredi 22 mars à 9h30.

 

   

Projet mis en œuvre dans le cadre du Parcours Laïque et Citoyen avec le soutien du Conseil Départemental